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PIcoris

Développement d’un modèle de prévision du risque Nesidiocoris tenuis associé aux stratégies de Protection Intégrée en culture de tomate sous abri, opérationnel pour le BSV

Mots clés

tomate, Nesidiocoris tenuis, modèle, BSV

Durée du projet

Octobre 2024 à Décembre 2027

Contexte et enjeux

Dans les cultures de tomate hors-sol, Nesidiocoris est signalé dès le mois de janvier ou février, augmente au printemps pour atteindre des niveaux de population très problématiques en juin, causant des dégâts jusqu’à la fin de la culture en octobre. Une présence très précoce est d’autant plus difficile à gérer. En culture de tomate, cette punaise est particulièrement problématique car elle cause des dégâts directs sur les plantes, pénalise la production et compromet la PBI.

La problématique est donc de limiter les dégâts de Nesidiocoris tenuis en culture de tomate en améliorant le positionnement des interventions de régulation de manière à ne pas pénaliser la PBI. Il s’agit de rechercher un équilibre ravageurs/auxiliaires optimal pour maintenir la production de tomate en conduite bas intrants.

Description

L’objectif du projet est d’améliorer l’analyse du risque Nesidiocoris en culture de tomate sous abri en prenant en compte les interactions multiples avec l’auxiliaire Macrolophus et les autres ravageurs, notamment l’aleurode. A partir d’indicateurs bien définis (souvent un nombre d’individus par plante), l’objectif est de pouvoir évaluer une situation avec un risque faible ou fort, avec différents niveaux intermédiaires. L’intégration de paramètres climatiques qui déterminent la durée et l’importance de la reproduction des insectes viendront apporter une notion prédictive.

La finalité du travail doit répondre au besoin des producteurs d’analyser plus précisément et plus précocement la situation dans leur culture pour mieux positionner leurs interventions de régulation et le cas échéant les réduire. A l’échelle du BSV, l’objectif du projet est de proposer une meilleure analyse du risque Nesidiocoris et aleurodes conduisant à la baisse des interventions chimiques.

Les interactions entre ravageurs et auxiliaires complexifient le travail de modélisation. Il est donc proposé d’établir un outil à plusieurs niveaux :

  • Tout d’abord un seuil de risque pour Nesidiocoris et un seuil de risque pour l’aleurode basés sur de la détection et du comptage d’individus (panneaux jaunes ou plante). Au-delà de ce seuil, le risque de dégât (faible, moyen, fort) sera défini graduellement ce qui permettra aux producteurs de décider d’intervenir ou non au regard du risque de dégâts,
  •  
  • Ensuite un modèle épidémiologique qui prenne en compte la dynamique de développement de Macrolophus, principal auxiliaire, face à celle des ravageurs aleurodes et

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