Le financement des expérimentations se fait via des appels à projets auxquels les ingénieurs de l’APREL répondent en partenariat avec d’autres stations au niveau national. Les thématiques prioritaires pour les professionnels de la région sont donc intégrés dans des thématiques communes à d’autres régions.
L’APREL a vocation à répondre aux besoins des maraichers, dans toute la diversité des cultures produites dans la région. Les principales espèces représentées sont la tomate, la salade, le melon et la fraise mais l’ensemble des autres cultures, si elles ne représentent pas beaucoup de surface individuellement constituent un nombre important de producteurs concernés. On y trouve la courgette, le concombre, la courge, le poivron, l’aubergine, le fenouil, l’épinard, la mâche, le brocoli, l’artichaut, le haricot, la cébette, le radis, le chou-rave…
Les locaux de l’APREL, comprennent des bureaux et un laboratoire avec du matériel technique (loupe binoculaire, titrimètre, FTA, Durofel, étuve…). L’APREL a également accès à certaines chambres climatiques du CTIFL et à certains matériels de mesure de la qualité (texturomètre). Cet équipement permet à l’APREL de mener à bien tous les tests portant sur la qualité à la récolte (sucre, acidité…), la tenue après récolte et l’analyse sensorielle.
Les moyens techniques de culture sont mis gracieusement à disposition de l’APREL par les agriculteurs qui accueillent les essais sur leur exploitation. Ils ne sont pas rémunérés pour ce service, mais une indemnité de perte de récolte leur est versée pour les fruits prélevés nécessaires aux analyses de qualité. Cette formule apporte une grande souplesse et permet de bénéficier de conditions réelles de production dans différents systèmes de production. La plupart des producteurs s’investissent dans les essais car ils répondent à leurs problématiques et peuvent directement intégrer les résultats des essais dans leurs pratiques.
Depuis 2012, l’APREL est titulaire de l’agrément CIR (Crédit Impôt Recherche) qui permet aux entreprises prestataires de l’APREL de bénéficier d’un crédit d’impôt sur le montant des prestations. L’agrément est attribué pour 3 ans par le Ministère de la Recherche suite à l’expertise d’un dossier de présentation d’un programme d’expérimentation.
L’APREL n’a pas souhaité s’inscrire dans une démarche BPE (Bonnes Pratiques d’Expérimentation) qui est nécessaire pour constituer des dossiers de demande d’homologation pour les produits phytosanitaires. L’administration de l’APREL considère qu’il est préférable que les stations propriétaires de structures adaptées prennent en charge ces essais. L’APREL intervient par la suite dans la validation en conditions de production des produits nouvellement homologués.