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MiClado

Développement de modèle de prévision du risque Cladosporiose en culture de tomate, adapté à la production sous abri

Mots clés

tomate, cladosporiose, modèle, BSV

Durée du projet

Octobre 2024 à Décembre 2027

Contexte et enjeux

La fragilité des résistances génétiques, le manque d’efficacité des produits de biocontrôle et la volonté de réduire l’utilisation de fongicides conduit au besoin de concevoir de nouvelles stratégies de protection. C’est aussi une demande forte de l’aval qui oriente la commercialisation vers des produits sans résidu. Mieux positionner les traitements ou rétablir des conditions défavorables aux maladies apparaît comme une piste nécessaire.

Plus que le développement de la maladie, c’est la première contamination qu’il faut chercher à éviter. Il faut donc concevoir un modèle orienté sur le préventif et adapté aux conditions particulières sous abri. En prévoyant un risque de contamination, ce modèle pourra rendre plus efficace les produits de biocontrôle, améliorer le positionnement des fongicides et permettra de limiter les dégâts de cladosporiose en culture de tomate.

Cela permettrait de s’assurer d’une vigilance des observateurs face à ce nouveau ravageur et également de baser l’appréciation du niveau de risque : aucun, faible, modéré, fort, très fort, alerte, sur une méthodologie objective et uniforme sur l’ensemble du territoire.

Description

L’objectif est d’améliorer durablement la protection des cultures en intégrant l’analyse de risque comme outil de prévention et de raisonnement des traitements.

A partir d’indicateurs bien définis l’objectif est de pouvoir évaluer un niveau de risque d’infection le plus représentatif possible pour répondre au besoin des producteurs d’analyser plus précisément et plus précocement la situation dans leur culture et mieux positionner leurs interventions. Certaines applications pourront être évitées, d’autres seront plus efficaces car mieux positionnées.

Selon des estimations, pour les variétés non résistantes, un modèle de prévision permet de supprimer 1 à 3 traitements, réduire de 50 à 70% les dégâts de la maladie et augmenter les profits de 20%.

Le projet travaillera avant tout sur les facteurs climatiques dont dépendent les champignons pathogènes mais s’intéressera aussi au facteur plante (stade de culture et composition minérale). Aujourd’hui, les indicateurs climatiques peuvent être mesurés facilement à l’aide de sondes connectées ou peuvent être mises à disposition par des services météo. Les indicateurs de nutrition des plantes sont moins facilement disponibles mais peuvent être prometteurs pour la consolidation d’un modèle. Une partie du projet permettra d’évaluer la pertinence de cet indicateur dans l’anticipation du développement des maladies fongiques.

A l’échelle du BSV, l’objectif du projet est de renforcer la qualité de l’information du risque cladosporiose en tomate. L’ambition est de mettre à disposition des observateurs et rédacteurs un outil qui permette de mieux évaluer le risque d’infection avant que les parcelles du réseau ne soient contaminées, conduisant à une meilleure prévention et un meilleur ajustement de la protection.

Porteur du projet

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A venir
Publications
A venir

Résultats d'essai

Publications