Phosphore, potassium, tomate, laitue, fertilisation, OAD, efficience, variété, ressources naturelles
Pour limiter la pression de l’agriculture sur les ressources naturelles, un des leviers est d’augmenter l’efficience des facteurs de production, notamment les apports d’éléments minéraux. Si des travaux ont été menés pour optimiser les apports en azote et les ajuster aux besoins, peu de références existent pour raisonner les apports de phosphore et de potassium en maraîchage. Une meilleure prise en compte des fournitures du sol, de la dynamique d’absorption de ces éléments par les plantes et des besoins des cultures peut permettre de créer un outil de rationalisation pour ces éléments dont les ressources diminuent dans le monde. Le projet vise à mettre au point des dispositifs d’évaluation de l’efficience d’absorption et d’utilisation du phosphore P et du potassium K par les variétés commerciales de laitue et de tomate.
Le projet regroupe deux unités INRA, le CTIFL, l’APREL, le GRAB et le CETA des maraîchers de Châteaurenard. Le projet se concentre sur deux cultures maraîchères majeures en Provence, la tomate et la laitue, et se découpe en différentes phases :
– Phénotypage : évaluation en conditions contrôlées de génotypes de tomate et de laitue pour plusieurs niveaux de fertilisation en P et K, puis sélection d’une partie de ces génotypes pour les évaluer en conditions semi-contrôlées et en production,
– Analyse de la croissance et de la qualité des fruits pour identifier les caractères génétiques impliqués dans la tolérance à la restriction en K pour la tomate,
– Test de nouveaux critères d’évaluation de l’efficience en P et K en culture en sol et élaboration d’un outil d’aide à la décision pour la fertilisation en P et K.
CETA de Chateaurenard