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ACOR

Améliorer l'utilisation des punaises prédatrices et concevoir des pratiques agroécologiques pour le contrôle des ravageurs aériens en cultures maraichères.

Mots clés

Tomate hors-sol, Marolophus, Dicyphus, biodiversité fonctionnelle, plantes de service

Durée du projet

Janvier 2020 à Juin 2024

Contexte et enjeux

La lutte biologique, basée sur l’utilisation de macro-organismes auxiliaires, permet de réguler les populations de ravageurs et de les maintenir en dessous des seuils de nuisibilité, avec un recours limité voire nul aux insecticides. Cependant, le développement des ravageurs peut être plus rapide que celui de l’auxiliaire ce qui peut conduire à un échec de la stratégie de lutte biologique. C’est le cas pour M. pygmaeus. En effet, en début de culture lorsque les températures moyennes quotidiennes sont encore faibles, il présente un développement plutôt lent, et une fécondité journalière peu élevée. Ainsi, son installation sur l’ensemble de la culture varie de 3 mois en zone sud à quasiment 6 mois pour les exploitations situées en Bretagne. Il est donc nécessaire de parvenir à améliorer l’installation de cet auxiliaire.

Description

Le but est de contribuer à la réduction des insecticides dans les systèmes où la culture principale est la tomate grâce à des méthodes basées sur l’utilisation de couples « Plante de services – Prédateurs mirides ». Le projet veut accroître la diffusion de cette méthode auprès des producteurs en sol et la développer pour la culture hors sol où aucun travail n’a été initié. Le projet ambitionne aussi de développer un nouvel auxiliaire miride Dicyphus errans pour compléter l’action de Macrolophus pygmaeus déjà disponible et largement utilisé. Il s’agit de favoriser ces prédateurs sur l’exploitation afin de disposer d’une population importante, installée très tôt dans la saison culturale. Ceci permettra de protéger précocement et durablement les cultures contre les aleurodes et d’autres ravageurs clés dont Tetranychus urticae et Tuta absoluta. Enfin, le projet vise à réduire les capacités d’installation de Nesidiocoris tenuis, ravageur constituant actuellement une impasse technique critique, en augmentant la capacité de compétition des prédateurs mirides étudiés.

Porteur du projet

Partenaires techniques

Partenaires financiers

Résultats d'essai

Publications